Pavillon Masson - Hôtel-Dieu de Montréal

Depuis 1952, les religieuses travaillant comme infirmières à l’Hôtel-Dieu forment un groupe distinct au sein de la congrégation des Hospitalières de Saint-Joseph. Logées au départ à la maison mère avec les autres sœurs, elles emménagent en 1963 dans un nouveau bâtiment construit spécifiquement pour leur servir de demeure. Il s’agit de la résidence Marie de la Ferre, nommée d’après celle qui fut la première dirigeante de la congrégation en 1636.

Implanté en retrait de l’ensemble hospitalier et conventuel, l’édifice est adossé au mur mitoyen séparant le jardin de la communauté de celui de l’hôpital. La façade arrière offre une vue sur le mont Royal et sur le parc Jeanne-Mance. Cet environnement paisible et intime, entouré de verdure, favorise le repos des résidentes. Entre 1976 et 1998, la résidence ouvre ses portes au public. Durant ces années, elle accueille des personnes accompagnant un membre de leur famille hospitalisé, ainsi que des patients traités à l’hôpital. L’œuvre Marie de la Ferre a depuis été transférée à la maison mère de la communauté.

La résidence Marie de la Ferre est le dernier bâtiment construit sur le site de l’Hôtel-Dieu; son aménagement est postérieur à la phase de développement finale de l’institution (1939-1952). Le parement en pierre grise de l’édifice fait écho à celui des autres pavillons, et son style épuré s’apparente à l’architecture sobre des pavillons modernes érigés à proximité. La croix ornant le parapet marque l’appartenance initiale du lieu à la communauté religieuse, bien que le bâtiment soit aujourd’hui la propriété de l’hôpital