1981 à nos jours - TEST
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Atlas historique

Montréal, la métropole économique et culturelle du Québec
Au tournant du 21e siècle, Montréal consolide sa place comme métropole du Québec. La ville s’appuie sur une économie tertiaire et se distingue dans des secteurs technologiques de pointe. La population, qui a déjà connu des périodes de croissance rapide, vit une certaine stagnation : la banlieue, dans les couronnes nord et sud de l’île, attire de plus en plus les Montréalais. La ville compte, en 1981, un million d’habitants; trente ans plus tard, elle en a 1,6 million – mais son territoire a changé à la suite d’annexions. Pendant la même période, la région métropolitaine passe de 2,8 millions à 3,8 millions d’habitants.
En 2002, tout le territoire de l’île devient une seule municipalité composée de 27 arrondissements; quatre ans plus tard, à la suite d’un référendum, le territoire unifié est morcelé en une ville – Montréal – comptant 19 arrondissements et 15 municipalités autonomes environnantes. Ces modifications auront un impact sur la gestion des diverses facettes du mont Royal. Désormais, tout le territoire du mont Royal est administré par quatre arrondissements de la Ville Montréal et par la Ville de Westmount. Le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec intervient également dans la préservation et la mise en valeur, puisqu’il a fait de la montagne un arrondissement historique et naturel en 2005. Les projets mis de l’avant dans l’arrondissement seront examinés de près.
La montagne et la qualité de vie des habitants de Montréal
Plus que jamais, la montagne est un lieu convoité et apprécié d’une grande diversité d’usagers : résidents et institutions qui y ont pignon sur rue; citoyens et touristes qui arpentent ses espaces verts; association de préservation et d’interprétation du patrimoine naturel et historique. On a évalué en 2006 que plus de 3,4 millions de visiteurs fréquentent le parc du Mont-Royal chaque année. Plusieurs études ont permis de dresser un portrait du territoire sous différents angles – paysager, architectural, urbanistique, géologique, patrimonial – afin de mieux connaître toutes les facettes de cet espace d’exception.
En ce sens, un des outils de diffusion et de connaissance est l’Atlas du paysage du mont Royal, paru en 2012, un document réalisé par la Ville de Montréal dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de la Ville de Montréal avec le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. Ce document présente une étude exhaustive des paysages de la montagne, cerne les enjeux et donne les orientations et les principes directeurs qui doivent guider les interventions à venir.
Plusieurs grands projets sont nés de cette volonté de mettre en valeur les patrimoines du mont Royal et de proposer des espaces publics bien intégrés.
Dans l’objectif de faciliter l’accès de la population à la montagne, l’entrée à partir de la rue Peel a été entièrement revue en 2010. D’autres seuils seront aussi aménagés au cours des années à venir. Dans cet esprit, le chemin de ceinture offrira à terme aux piétons et aux cyclistes un parcours en boucle d’une dizaine de kilomètres autour de la montagne, comme un prolongement du chemin Olmsted.
Les trois sommets de la montagne comprennent des espaces verts accessibles aux amateurs de plein air : le parc du Mont-Royal sur le sommet du même nom et le parc Summit à Westmount. Quant au boisé Saint-Jean-Baptiste à Outremont, il accueillera bientôt le parc du Troisième sommet.
Dans le parc du Mont-Royal, le pavillon du lac aux Castors est restauré en 2005. On inaugure une patinoire réfrigérée à proximité, la même année. Un peu plus loin, une nouvelle aire de jeux pour enfants est installée en 2009.
Le parc continue à attirer les foules en toutes saisons pour la pratique d’activités récréatives, sportives et de plein air.
Les dimanches d’été, des gens de divers horizons se rassemblent autour du monument à sir George-Étienne Cartier, restauré en 2007-2008, pour des rencontres festives au son des tams-tams.
De l’autre côté de l’avenue du Parc, le parc Jeanne-Mance est doté d’un chalet en 1997 et ses terrains de sport sont refaits. Ce parc est le théâtre de plusieurs fêtes associatives en cours d’année; on y rencontre toute la diversité des communautés culturelles et sociales qui résident à proximité.
Le belvédère, construit en 1906, est réaménagé en 1992. En 1998, il devient le belvédère Kondiaronk, du nom d’un important chef amérindien qui a fait sa marque lors des négociations entourant le traité de la Grande Paix de Montréal en 1701.
Plusieurs projets ont été menés pour réduire l’impact des automobiles sur les espaces verts de la montagne et améliorer l’accessibilité des piétons à la montagne, notamment la modification de l’intersection des avenues des Pins et du Parc pour transformer l’échangeur étagé en un carrefour plus convivial. L’organisme Les amis de la montagne s’installe dans la maison Smith en 1999. Il lui donne une nouvelle vocation : en plus d’être un lieu d’accueil, elle devient un espace d’éducation pour le grand public et d’exposition. Les prochaines années verront se réaliser différents projets autour de la maison Smith, notamment un réaménagement des stationnements afin de restreindre les aires bétonnées au profit des espaces verts.
Études sur le site patrimonial déclaré du Mont-Royal
COMMISSION DES BIENS CULTURELS. Étude de caractérisation de l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal. 2005.
POITRAS, Claire. L’arrondissement historique et naturel du Mont‐Royal, une montagne dans la ville. Une identité façonnée par les interactions entre les activités humaines et un milieu naturel. Rapport présenté au Bureau du Mont‐Royal et au ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, Institut national de la recherche scientifique, Montréal, juillet 2011.
Publications
LINTEAU, Paul-André. Brève histoire de Montréal. Montréal, Boréal, 1992.
LINTEAU, Paul-André. Histoire de Montréal depuis la Confédération. Montréal, Boréal, 2000.
ROBERT, Jean-Claude. Atlas historique de Montréal. Montréal, Art Global, Libre Expression, 1994.
VILLE DE MONTRÉAL. Plan de protection et de mise en valeur du Mont-Royal. Avril 2009.
- Vers 3000 avant notre ère
Premiers Amérindiens sur le mont Royal.
- 1535
Rencontre de l’explorateur Jacques Cartier avec les Iroquoiens du Saint-Laurent à Hochelaga, sur les flancs de la montagne; Cartier nomme le mont Royal.
Sites Web
Différentes interventions visant à faciliter l’accès à la montagne ou à mettre en valeur ses patrimoines jalonnent cette période. Une volonté claire de valoriser la montagne et d’en assurer la pérennité amène les diverses instances à travailler ensemble pour suivre de près les projets qui laisseront des traces dans le futur.
Musée McCord
690, rue Sherbrooke Ouest
Montréal (Québec) H3A 1E9
Renseignements généraux : 514 398-7100
@email
Les amis de la montagne et la maison Smith
1260, chemin Remembrance
Montréal (Québec) H3H 1A2
Téléphone : 514 843-8240, poste 0
@email