Informations générales
Nom d’origine du bâtiment
Autres appellations
Fan-na-Greine
Gleneagles Annex
Caractères physiques généraux
- Isolé
La façade principale se compose de
- Brique de revêtement ou brique structurale
La façade latérale gauche se compose de
- Brique de revêtement ou brique structurale
La façade latérale droite se compose de
- Brique de revêtement ou brique structurale
Revêtement du toit
- Bardeaux d'ardoise
- Multicouches ou à membrane
Profil ou Forme du toit
- Fausse mansarde
- Plat
- Articulé et régulier
Construction
Année
Autres concepteurs
Propriétaire constructeur
Fonctions générales actuelles
- Habitation
Fonctions générales d’origine
- Habitation
Fonctions spécifiques
- Maison unifamiliale
Travaux entrepris après la construction
Restauration et modification de la volumétrie horizontale du bâtiment.
Remplacement du bardeau d’asphalte de la toiture par de l’ardoise semblable à celle d’origine.
Ajout d’un garage en cour avant, de même qu’un étage et terrasse au-dessus.
Concepteur : Pierre Farley, architecte et la compagnie Vision en Vert
Autres propriétaires ou locataires marquants
Famille Common, dans les années 1940-1971
Paul André Tétrault, de 1978 à 1988
Tétrault Parent Languedoc, architectes, de 1980 à 1988
Historique
Période de développement
Le bâtiment dans l'histoire du Site patrimonial du Mont-Royal
En 1905, James Gardner Thompson, un agent d’assurance, achète des Sulpiciens un lot situé entre le chemin de la Côte-des-Neiges et la voie de tramway, l’actuel chemin McDougall. Ce site fut un belvédère fréquenté au 19e siècle pour admirer le paysage naturel et le panorama de la ville en plein développement.
Deux ans plus tard, il mandate l’architecte John Rawson Gardiner pour y ériger une résidence. La maison Thompson est l’une des premières à y être construite au tournant du 20e siècle. Elle vient s’ajouter aux quelques villas (Trafalgar Lodge, Trafalgar Cottage et Viewmount) du 19e siècle. Elle atteste l’importance de la montagne comme lieu élitaire, prisé par la bourgeoise urbaine qui cherche à vivre loin des zones industrielles, d’autant plus que l’endroit est accessible par le tramway.
Vers 1912, la Ville procède à l’abaissement de la chaussée pour remédier aux inconvénients du chemin menant au cimetière. Un mur de soutènement est érigé du côté du chemin de la Côte-des-Neiges, modifiant l’accès au terrain qui se fait désormais par un escalier. Et à partir de 1930, la maison se trouve enclavée entre deux conciergeries, les appartements Trafalgar et Gleneagles. Une partie de son jardin est amputé au profit de ces deux immeubles.
En 1942, le bâtiment est subdivisé en cinq logements et, entre 1978 et 1988, il abrite des bureaux d’architectes. Par la suite, il demeure inoccupé jusqu’en 2005, année où il est acquis par des propriétaires qui entreprennent des travaux majeurs. La maçonnerie, les lucarnes et les boiseries extérieures sont restaurées, la toiture en bardeau d’asphalte est remplacée par un recouvrement en ardoise semblable à celui d’origine et les intérieurs et le jardin sont réaménagés. De plus, un garage surmonté d’un étage habitable et d’une terrasse est construit attenant à la maison. Terminés en 2009, ces travaux valent aux intervenants et aux propriétaires le prix de la mise en valeur du patrimoine 2010, octroyé par la Ville de Montréal dans le cadre de l’Opération patrimoine architectural de Montréal.
Le langage architectural de la maison, recouverte de brique rouge, est inspiré des styles Queen Anne et Arts and Crafts qui prévalent à l’époque de sa construction. Couverte par un toit plat, elle affiche en façade de fausses mansardes recouvertes d’ardoise et rythmées de multiples pignons, de lucarnes et de hautes cheminées.
Protections patrimoniales du bâtiment
Secteur protégé
- Site patrimonial du Mont-Royal (cité)
Avant 19 oct. 2012 : site du patrimoine du Mont-Royal
Date du règlement : 1987-12-15 - Site patrimonial du Mont-Royal (déclaré)
Avant 19 oct. 2012 : arrondissement historique et naturel du Mont-Royal
Date du règlement : 2005-03-09
Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle
- Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Trafalgar (Côte-des-Neiges et Le Boulevard) (juridiction municipale)
Statut patrimonial du bâtiment
Provincial :
Décret gouvernemental (arrondissement)
Site historique
Documentations
Références bibliographiques
ARCHIVES DE LA VILLE DE MONTRÉAL. Dossier coupure de presse, VM6-R-3173.18.
BISSON, Pierre-Richard. L’îlot Thompson-Sparrow-Gleneagles-Trafalgar à Montréal : étude patrimoniale. Octobre 2001.
CCA. Appartements Trafalgar, Montréal, Québec : vertical file.
COMMISSION DES BIENS CULTURELS DU QUÉBEC. Rapport annuel de gestion 2002-2003. Gouvernement du Québec, 2003, p. 17-18.
Grand répertoire du patrimoine bâti de Montréal : http://patrimoine.ville.montreal.qc.ca/inventaire/index.php
Lieux patrimoniaux du Canada : http://www.historicplaces.ca/fr/home-accueil.aspx
PATRI-ARCH. Connaissance du mont Royal : le bâti. 2003.
PINARD, Guy. Montréal, son histoire, son architecture. Vol. 6. Montréal, Éditions du Méridien, 1987-1995, p. 212-221.
« Prix de la mise en valeur du patrimoine 2010 – Les maisons Thompson et Sparrow », Les belles montréalaises, du 24 septembre au 10 octobre 2010, p. 11.
Répertoire du patrimoine culturel du Québec : http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/RPCQ/recherche.do?methode=aff… Vision en Vert : http://www.visionenvert.com/home_fr.html
VILLE DE MONTRÉAL. Documents administratifs (permis). Arrondissement Ville-Marie.
Localisation
Adresse principale
Arrondissement ou ville
- Ville-Marie
Sommet
- Colline Westmount