Maison John Bolingbroke Sparrow

Bâtiment résidentiel

    Nom d’origine du bâtiment

    Maison John Bolingbroke Sparrow

    Caractères physiques généraux

    Le bâtiment est
    • Isolé
    Nombre d’étages
    2

    La façade principale se compose de

    • Brique de revêtement ou brique structurale

    La façade latérale gauche se compose de

    • Brique de revêtement ou brique structurale

    La façade latérale droite se compose de

    • Brique de revêtement ou brique structurale

    Revêtement du toit

    • Multicouches ou à membrane
    • Tuiles

    Profil ou Forme du toit

    • Fausse mansarde
    Son plan est
    • Rectangulaire

    Construction

    Année

    1910

    Autres concepteurs

    James Edgar Adamson, architecte

    Propriétaire constructeur

    John Bolingbroke Sparrow

    Fonctions générales actuelles

    • Habitation

    Fonctions générales d’origine

    • Habitation

    Fonctions spécifiques

    • Maison unifamiliale

    Travaux entrepris après la construction

    Recouvrement de la véranda située à l’arrière du bâtiment par l’ajout d’un portique monumental en bois haut de deux étages.
    Date : 1911

    Restauration des élévations et modification de la volumétrie horizontale du bâtiment.
    Restauration de l’extérieur du bâtiment, et ajout d’un garage et solarium du côté sud.
    Date : 2005-2009
    Concepteur : Pierre Farley, architecte et la compagnie Vision en Vert

    Autres propriétaires ou locataires marquants

    Famille Common, dans les années 1940-1971?
    Paul André Tétrault, de 1978 à 1988

    Tétrault Parent Languedoc, architectes, de 1980 à 1988

    Période de développement

    Le bâtiment dans l'histoire du Site patrimonial du Mont-Royal

    En 1909, John Bolingbroke Sparrow, le gérant du théâtre His Majesty’s, achète des Sulpiciens un lot situé entre le chemin de la Côte-des-Neiges et la voie de tramway, l’actuel chemin McDougall. Ce site fut un belvédère fréquenté au 19e siècle pour admirer le paysage naturel et le panorama de la ville en plein développement.

    Sparrow mandate l’architecte James Edgar Adamson pour y ériger sa résidence. Elle est l’une des premières (avec la maison Thompson en 1905) à être construite dans ce secteur au tournant du 20e siècle. Elle vient s’ajouter aux quelques villas (Trafalgar Lodge, Trafalgar Cottage et Viewmount) du 19e siècle. La résidence atteste l’importance de la montagne comme lieu élitaire, prisé par la bourgeoise urbaine qui cherche à vivre loin des zones industrielles, d’autant plus que l’endroit est accessible par le tramway.

    Vers 1912, la Ville procède à l’abaissement de la chaussée pour remédier aux inconvénients du chemin menant au cimetière. Un mur de soutènement est érigé du côté du chemin de la Côte-des-Neiges. Et à partir de 1930, la maison Sparrow ainsi que celle de son voisin Thompson, construite trois ans auparavant, se trouvent enclavées entre deux grandes conciergeries. Une partie de leurs jardins est aussi amputée au profit des appartements Gleneagles.

    La maison est transformée dans les décennies 1970-1980 pour abriter des bureaux d’architectes, puis elle demeure inoccupée jusqu’en 2005. Entre 2005 et 2009, les nouveaux propriétaires procèdent à d’importants travaux de restauration. Les façades sont restaurées, un garage et un solarium sont construits sur l’élévation sud et les intérieurs et les jardins escarpés, à l’arrière de la demeure, sont réaménagés. Ces chantiers valent aux intervenants et aux propriétaires le prix de la mise en valeur du patrimoine 2010, octroyé par la Ville de Montréal dans le cadre de l’Opération patrimoine architectural de Montréal.

    Malgré sa taille modeste, le traitement de la façade principale de la maison Sparrow, d’inspiration Beaux-Arts, dégage un sentiment d’élégance, notamment par la symétrie de sa composition et ses éléments d’inspiration néoclassique. La façade arrière comporte un portique monumental. Orienté vers le sud, ce dernier permet de jouir d’une vue magnifique sur la ville.

    Protections patrimoniales du bâtiment

    Secteur protégé

    • Site patrimonial du Mont-Royal (cité)
      Avant 19 oct. 2012 : site du patrimoine du Mont-Royal
      Date du règlement : 1987-12-15
    • Site patrimonial du Mont-Royal (déclaré)
      Avant 19 oct. 2012 : arrondissement historique et naturel du Mont-Royal
      Date du règlement : 2005-03-09

    Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle

    • Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Trafalgar (Côte-des-Neiges et Le Boulevard) (juridiction municipale)

    Statut patrimonial du bâtiment

    Provincial
    Décret gouvernemental (arrondissement)
    Site historique

    Documentations

    Références bibliographiques

    ARCHIVES DE LA VILLE DE MONTRÉAL. Dossier coupure de presse, VM6-R-3173.18.

    BISSON, Pierre-Richard. L’îlot Thompson-Sparrow-Gleneagles-Trafalgar à Montréal : étude patrimoniale. Octobre 2001.

    CCA. Appartements Trafalgar, Montréal, Québec : vertical file.

    COMMISSION DES BIENS CULTURELS DU QUÉBEC. Rapport annuel de gestion 2002-2003. Gouvernement du Québec, 2003, p. 17-18.

    Grand répertoire du patrimoine bâti de Montréal : http://patrimoine.ville.montreal.qc.ca/inventaire/index.php

    Lieux patrimoniaux du Canada : http://www.historicplaces.ca/fr/home-accueil.aspx

    PATRI-ARCH. Connaissance du mont Royal : le bâti. 2003.

    PINARD, Guy. Montréal, son histoire, son architecture. Vol. 6. Montréal, Éditions du Méridien, 1987-1995, p. 212-221.

    « Prix de la mise en valeur du patrimoine 2010 – Les maisons Thompson et Sparrow », Les belles montréalaises, du 24 septembre au 10 octobre 2010, p. 11.

    Répertoire du patrimoine culturel du Québec : http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/RPCQ/recherche.do?methode=aff… Vision en Vert : http://www.visionenvert.com/home_fr.html

    VILLE DE MONTRÉAL. Dossiers administratifs (permis). Arrondissement Ville-Marie.

    Adresse principale

    3970, chemin de la Côte-des-Neiges

    Arrondissement ou ville

    • Ville-Marie

    Sommet

    • Colline Westmount
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