Informations générales
Nom d’origine du bâtiment
Caractères physiques généraux
- Isolé
La façade principale se compose de
- Brique de revêtement ou brique structurale
La façade latérale gauche se compose de
- Brique de revêtement ou brique structurale
La façade latérale droite se compose de
- Brique de revêtement ou brique structurale
Revêtement du toit
- Bardeaux d'ardoise
Profil ou Forme du toit
- À deux versants droits
- Rectangulaire
Construction
Fonctions générales actuelles
- Habitation
Fonctions générales d’origine
- Habitation
Fonctions spécifiques
- Maison unifamiliale
Travaux entrepris après la construction
Permis 1000328192-92 – 15 juillet 1992 – Remplacer toutes les fenêtres par des fenêtres à guillotine avec carrelage.
Autres propriétaires ou locataires marquants
Maurice Dongier (1972-1988)
Historique
Le bâtiment dans l'histoire du Site patrimonial du Mont-Royal
Sur le flanc sud-ouest du mont Royal, le chemin Saint-Sulpice sur lequel est implantée la résidence fait partie de la première phase de développement de la Cradock Simpson Company, qui acquiert dans les années 1920 le secteur ouest du domaine de la Montagne des Prêtres de Saint-Sulpice. La fermeture de leur carrière privée au début du 20e siècle permet cette subdivision du site. Le projet résidentiel Priest Farm, un design proposé par l’urbaniste Leonard E. Schlemm, présente une trame curviligne s’inspirant du modèle de cités-jardins qui la distingue de la grille orthogonale de rues à l’ouest, tracée dans les années 1870. Le chemin Saint-Sulpice constitue la limite nord de cette première phase de développement. Il longe un important talus et sépare l’ancien Séminaire de philosophie de l’ancienne ferme sous les noyers des Sulpiciens.
La maison Douglas W. Ogilvie réalisée selon les plans de l’architecte John Melville Miller est implantée du côté sud du chemin Saint-Sulpice sur un lot dont la largeur est moindre que les voisins. Cette situation peut expliquer le positionnement du mur-pignon en façade principale. Elle présente une composition classique qui s’exprime par sa volumétrie et certains détails comme le traitement de la corniche. Bien que les lucarnes et les deux fausses souches de cheminée puissent évoquer une réinterprétation de l’architecture vernaculaire canadienne, la position décentrée du portail d’entrée et la disposition saugrenue de la vraie cheminée en atténuent l’intention.
Protections patrimoniales du bâtiment
Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle
- Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Séminaire de philosophie (Cedar et Atwater) (juridiction municipale)
Documentations
Références bibliographiques
BAnQ. Collection numérique, cartes et plans.
COMMUNAUTÉ URBAINE DE MONTRÉAL. SERVICE DE PLANIFICATION DU TERRITOIRE. Les résidences : architecture domestique I. Répertoire d’architecture traditionnelle sur le territoire de la Communauté urbaine de Montréal. Montréal, Le Service, 1987, 803 pages.
LEMIRE, Robert et Monique TRÉPANIER. Inventaire des bâtiments construits entre 1919 et 1959 dans le vieux Montréal et les quartiers Saint-Georges et Saint-André. Direction des lieux et des parcs historiques nationaux. Histoire et archéologie, 1981, 244 pages.
VALOIS, Nicole, FAUTEUX et ASSOCIÉS et BEAUPRÉ et MICHAUD. Analyse paysagère de l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal. Historique et caractérisation des paysages. Montréal, Ville de Montréal, Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Conférence régionale des élus de Montréal, 2010, 302 pages. - http://www.archivistes.qc.ca/archives-au-present/spip.php?page=article-…
VILLE DE MONTRÉAL. Dossiers administratifs (permis). Arrondissement Ville-Marie.
Localisation
Adresse principale
Arrondissement ou ville
- Ville-Marie
Unité topographique
- Le flanc sud, quartier centre-ville