Consulat de la République fédérale d’Allemagne (1956-1972)
Ce bâtiment inclut
Une dépendance
Description des inclusions
Remise
Caractères physiques généraux
Le bâtiment est
Isolé
Nombre d’étages
2
La façade principale se compose de
Pierre de taille
La façade latérale gauche se compose de
Brique de revêtement ou brique structurale
La façade latérale droite se compose de
Pierre de taille
Revêtement du toit
Bardeaux d'ardoise
Profil ou Forme du toit
À deux versants droits
Bâtiment de 2 étages et demi.
Son plan est
Articulé et régulier
Construction
Année
1899
Autres concepteurs
D. Norman MacVicar et J. C. A. Heriot, architectes
Propriétaire constructeur
Benjamin Tooke
Fonctions générales actuelles
Habitation
Fonctions générales d’origine
Habitation
Fonctions spécifiques
Maison unifamiliale
Travaux entrepris après la construction
Roméo J. Desjardins, architecte
Permis 207 – 17 janvier 1956 – Ajout d’un volume en brique de deux étages à l’arrière du bâtiment.
Les architectes Boutros + Pratte
Permis 7296 – 26 octobre 1982 – Rénovations pour transformer l’ancien consulat en quatre logements, les Condominiums L’Ambassade.
Autres propriétaires ou locataires marquants
Consulat de la République fédérale d’Allemagne (1956-1972)
Le bâtiment dans l'histoire du Site patrimonial du Mont-Royal
Située sur le flanc sud du mont Royal, à l’intersection de la rue Simpson et de l’avenue du Docteur-Penfield, la maison Benjamin Tooke illustre bien la densification qui a résulté du morcellement du domaine McGregor. C’est à la fin des années 1860 que le lotissement nécessite le percement de la rue McGregor (aujourd’hui avenue du Docteur-Penfield) jusqu’à la rue Simpson. L’ouverture de l’avenue des Pins au début des années 1890 lance une seconde vague de subdivision des lots, cette fois au nord de la rue McGregor. Les dimensions de ces nouveaux lots sont propices à la construction de maisons unifamiliales ou jumelées destinées à la classe supérieure comme la maison Benjamin Tooke, conçue en 1899 selon les plans des architectes MacVicar et Heriot.
L’implantation de l’immeuble jusqu’à la limite du lot traduit le resserrement du tissu urbain. Sa position à une intersection a permis un traitement architectural raffiné des façades sur rue dont l’articulation est particulièrement réussie grâce à l’imposante tourelle d’angle surmontée d’un dôme polygonal.
Notons que la maison est occupée une quinzaine d’années, à partir de 1956, par le consulat allemand. Un volume de deux étages est ajouté à l’arrière de la maison à cette occasion.
Crédit : Les architectes Boutros + Pratte
Protections patrimoniales du bâtiment
Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle
Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Mille carré doré (juridiction municipale)
Statut patrimonial du bâtiment
Provincial : Décret ministériel (situé dans une aire de protection)
Documentations
Références bibliographiques
BAnQ. Collection numérique, cartes et plans.
COMMUNAUTÉ URBAINE DE MONTRÉAL. Répertoire d’architecture traditionnelle sur le territoire de la communauté urbaine de Montréal. Les résidences. Montréal, Service de la planification du territoire, 1987, p. 343-345.
RÉMILLARD, François et Brian MERRETT. Les demeures bourgeoises de Montréal : le Mille carré doré, 1850-1930. Montréal, Éditions du Méridien, 1986, 244 pages.
VILLE DE MONTRÉAL. Dossiers administratifs (permis). Arrondissement Ville-Marie.
