Informations générales
Nom d’origine du bâtiment
Caractères physiques généraux
- Isolé
La façade principale se compose de
- Enduit et crépi
La façade latérale gauche se compose de
- Enduit et crépi
La façade latérale droite se compose de
- Enduit et crépi
Revêtement du toit
- Bardeaux d'ardoise
Profil ou Forme du toit
- À deux versants droits
- Rectangulaire
Construction
Année
Autres concepteurs
Propriétaire constructeur
Fonctions générales actuelles
- Habitation
Fonctions générales d’origine
- Habitation
Fonctions spécifiques
- Maison unifamiliale
Travaux entrepris après la construction
Grattan D. Thompson
Permis 2631 – 22 mai 1946 – Ajout d’un volume de deux étages à droite de la façade principale.
Permis 3000318405-12 – 8 novembre 2012 – Remplacer les bardeaux d’asphalte par de l’ardoise synthétique. Remplacer les fenêtres par des nouvelles dans les mêmes ouvertures. En façade, remplacer la porte de garage. Dans la cour latérale au deuxième étage, remplacer un balcon. Au rez-de-chaussée, installer un balcon.
Historique
Le bâtiment dans l'histoire du Site patrimonial du Mont-Royal
Enserré entre l’avenue des Pins au sud et le parc du Mont-Royal, le Redpath Crescent est l’un des derniers vastes terrains à être développés dans le « Mille carré doré ». Après avoir subdivisé la partie sud de sa propriété au milieu du 19e siècle, John Redpath cesse son développement immobilier pour préserver l’intimité de son domaine familial Terrace Bank dont la résidence est située à la hauteur de l’actuelle avenue du Docteur-Penfield. À sa mort en 1869, sa femme, Jane Drummond, et ses enfants héritent du domaine familial qui inclut le terrain boisé au nord. Le testament est toutefois assorti d’une interdiction de transaction foncière avant le décès de Mme Drummond.
Entre-temps, la propriété Redpath évolue par expropriations, ce qui permet, d’une part, la création au cours des années 1870 du parc du Mont-Royal dont la limite sud correspond à un chemin privé qui sillonne alors l’escarpement et, d’autre part, l’ouverture de l’avenue des Pins au début des années 1890. Le décès de Jane Drummond en 1907 et l’acquisition du terrain au nord de l’avenue des Pins par John James Carrick pavent la voie, à l’aube de la Première Guerre mondiale, au développement de ce secteur sous forme d’enclave résidentielle bourgeoise. Le lotissement du Redpath Crescent résulte d’une action unique, contrairement à son développement qui s’étire tout au long du 20e siècle.
La maison F. A. Scrimger est bâtie au début des années 1920, à une période où les résidences sont moins imposantes que celles construites au début de la décennie précédente des années 1910. Son entrée principale est étonnamment localisée à l’encoignure des deux corps de bâtiments principaux et son portique est créé par le prolongement de leurs toitures. Avec sa double arcade cintrée et perpendiculaire qui est soulignée par un placage de pierres, ce portique donne l’impression d’avoir été creusé dans la masse. La forte pente du terrain est mise à profit par l’insertion du garage au niveau bas et par l’aménagement de larges baies vitrées donnant sur le panorama du centre-ville.
Protections patrimoniales du bâtiment
Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle
- Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Redpath Crescent (juridiction municipale)
Documentations
Références bibliographiques
BAnQ. Collection numérique, cartes et plans.
LEMIRE, Robert et Monique TRÉPANIER. Inventaire des bâtiments construits entre 1919 et 1959 dans le vieux Montréal et les quartiers Saint-Georges et Saint-André. Direction des lieux et des parcs historiques nationaux. Histoire et archéologie, 1981, 244 pages.
VILLE DE MONTRÉAL. Dossiers administratifs (permis). Arrondissement Ville-Marie.
Sites conseillés
Localisation
Adresse principale
Arrondissement ou ville
- Ville-Marie
Sommet
- Colline Mont-Royal
Unité topographique
- Le flanc sud, quartier centre-ville