Informations générales
Nom d’origine du bâtiment
Station de pompage Des Cèdres-en-bas
Autres appellations
Station de pompage Des Cèdres-bas
Caractères physiques généraux
Le bâtiment est
- Isolé
Nombre d’étages
1
La façade principale se compose de
- Béton coulé
- Enduit et crépi
La façade latérale gauche se compose de
- Béton coulé
- Enduit et crépi
La façade latérale droite se compose de
- Béton coulé
- Enduit et crépi
Profil ou Forme du toit
- Plat
Revêtement du toit
- Multicouches ou à membrane
Son plan est
- Rectangulaire
Construction
Année
1931
Propriétaire constructeur
Ville de Montréal
Fonctions générales actuelles
- Infrastructure (aqueduc, communication, transport, etc.)
Fonctions générales d’origine
- Infrastructure (aqueduc, communication, transport, etc.)
Fonctions spécifiques
- Station de pompage
Historique
Période de développement
Le bâtiment dans l'histoire du Site patrimonial du Mont-Royal
La station de pompage Des Cèdres-en-bas est érigée en 1931, en même temps que celle Des Cèdres-en-haut. Elle s’inscrit dans la foulée des travaux de modernisation et d’accroissement du réseau d’aqueduc et d’égouts entrepris par l’administration municipale à la suite de la municipalisation du réseau en 1927. Elle est ainsi contemporaine de plusieurs autres stations de pompage municipales, notamment les stations McTavish (1928-1932) et Côte-des-Neiges (1938), elles aussi situées sur les flancs du mont Royal. Ces travaux témoignent des efforts de la Ville pour répondre aux besoins en infrastructures de toute sorte de sa population croissante.
La station de pompage Des Cèdres-en-bas permet d’alimenter le réservoir Des Cèdres érigé en 1920 pour remplacer le réservoir Peel datant des années 1870. La construction de réservoirs sur la montagne est stratégique : cela permet de profiter de la force de gravité pour la redistribution de l’eau dans le réseau d’aqueduc. Cet usage de la topographie du mont Royal remonte au début du 19e siècle. En 1957, le réservoir Des Cèdres est remplacé par le réservoir du Sommet construit sur le mont Royal.
Comme plusieurs infrastructures de ce type à la même époque, le petit bâtiment au plan rectangulaire et à toit plat est entièrement construit en béton. De style Beaux-Arts, ses façades bétonnées, enduites de crépi et parfaitement symétriques imitent un revêtement de pierre de taille harpé avec ses bandeaux en saillie et en retrait ornés de faux joints. Les ouvertures cintrées de la porte et des fenêtres sont dotées d’un encadrement en saillie, également en béton. Une corniche métallique, qui devait originellement être en cuivre, couronne le sommet de l’édicule.
Le bâtiment est implanté en retrait de la voie publique à l’arrière de l’ancien poste d’incendie no 28 construit en 1909. Le parc Thérèse-Casgrain, qui lui est adjacent, possède un caractère sauvage qui concourt à renforcer la présence de la montagne dans la ville et constitue un point d’accès au parc du Mont-Royal par ses sentiers aménagés. Finalement, l’implantation discrète de même que la dimension modeste du bâtiment témoignent de sa vocation utilitaire. De nos jours, cette station ne sert qu’en cas d’urgence si jamais d’autres stations faillaient à leur tâche.
La station de pompage Des Cèdres-en-bas permet d’alimenter le réservoir Des Cèdres érigé en 1920 pour remplacer le réservoir Peel datant des années 1870. La construction de réservoirs sur la montagne est stratégique : cela permet de profiter de la force de gravité pour la redistribution de l’eau dans le réseau d’aqueduc. Cet usage de la topographie du mont Royal remonte au début du 19e siècle. En 1957, le réservoir Des Cèdres est remplacé par le réservoir du Sommet construit sur le mont Royal.
Comme plusieurs infrastructures de ce type à la même époque, le petit bâtiment au plan rectangulaire et à toit plat est entièrement construit en béton. De style Beaux-Arts, ses façades bétonnées, enduites de crépi et parfaitement symétriques imitent un revêtement de pierre de taille harpé avec ses bandeaux en saillie et en retrait ornés de faux joints. Les ouvertures cintrées de la porte et des fenêtres sont dotées d’un encadrement en saillie, également en béton. Une corniche métallique, qui devait originellement être en cuivre, couronne le sommet de l’édicule.
Le bâtiment est implanté en retrait de la voie publique à l’arrière de l’ancien poste d’incendie no 28 construit en 1909. Le parc Thérèse-Casgrain, qui lui est adjacent, possède un caractère sauvage qui concourt à renforcer la présence de la montagne dans la ville et constitue un point d’accès au parc du Mont-Royal par ses sentiers aménagés. Finalement, l’implantation discrète de même que la dimension modeste du bâtiment témoignent de sa vocation utilitaire. De nos jours, cette station ne sert qu’en cas d’urgence si jamais d’autres stations faillaient à leur tâche.
Protections patrimoniales du bâtiment
Secteur protégé
- Site patrimonial du Mont-Royal (cité)
Avant 19 oct. 2012 : site du patrimoine du Mont-Royal
Date du règlement : 1987-12-15 - Site patrimonial du Mont-Royal (déclaré)
Avant 19 oct. 2012 : arrondissement historique et naturel du Mont-Royal
Date du règlement : 2005-03-09
Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle
- Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Mille carré doré (juridiction municipale)
Statut patrimonial du bâtiment
Propriété municipale d'intérêt patrimonial.
L’immeuble est situé dans l’aire de protection de la Maison Charles-G.-Greenshields depuis 1975-07-07 ainsi que de la Maison Ernest-Cormier depuis 1975-05-05.
Documentations
Références bibliographiques
ARCHIVES DE MONTRÉAL. Pièce P041 – Plan of a pump house, Mont Royal water supply. – 1931. http://archivesdemontreal.ica-atom.org/plan-of-pump-house-mont-royal-wa…
PINARD, Guy. Montréal, son histoire, son architecture. Tome 3. Montréal, Éditions du Méridien, 1987-1995, chapitre 32.
Localisation
Adresse principale
1492, avenue Cedar
Arrondissement ou ville
- Ville-Marie
Sommet
- Colline Mont-Royal
Unité topographique
- Le flanc sud, quartier centre-ville