Maison Smith

Bâtiment municipal

    Nom d’origine du bâtiment

    Maison Hosea-Bonen-Smith

    Autres appellations

    Maison McGibben (1874-1896),
    Maison du gardien (1858-1934).

    Caractères physiques généraux

    Le bâtiment est
    • Isolé
    Nombre d’étages
    2

    La façade principale se compose de

    • Pierre à moellons

    La façade latérale gauche se compose de

    • Pierre à moellons

    La façade latérale droite se compose de

    • Pierre à moellons

    Profil ou Forme du toit

    • En pavillon

    Revêtement du toit

    • Tôle à baguettes
    Son plan est
    • Rectangulaire

    Construction

    Année

    Vers 1858

    Propriétaire constructeur

    Hosea Bonen Smith

    Fonctions générales actuelles

    • Bureaux
    • Commerces
    • Culture

    Fonctions générales d’origine

    • Habitation

    Fonctions spécifiques

    • Administration
    • Pavillon de parc

    Autres propriétaires ou locataires marquants

    Propriétaire : Ville de Montréal, de 1869 -

    Locataires :
    William McGibbon, premier gardien du parc, de 1874 à 1896,
    John Henderson, de 1900 à 19??,
    Poste de police et de secourisme, 1940 à 1960,
    Centre d’art du mont Royal, de 1963 à 1981,
    Musée de la chasse et de la nature, de 1984 à 1988,
    Amis de la montagne et centre de la montagne, de 1989 -

    Période de développement

    Le bâtiment dans l'histoire du Site patrimonial du Mont-Royal

    Jusque dans les années 1860, le mont Royal était partagé entre quelques riches propriétaires terriens. Entre 1844 et 1855, Hosea Bonen Smith, un prospère marchand étasunien, fait l’acquisition d’une propriété de 186 hectares sur le mont Royal, l’un des plus vastes domaines de la montagne. En 1858, il mandate le maître maçon André Auclair pour la construction d’une maison. De 1869 à 1872, la Ville de Montréal acquiert une à une les grandes propriétés de la montagne, dont le domaine Smith, en vue de la constitution du parc du Mont-Royal, conçu par l’architecte paysagiste Frederick Law Olmsted entre 1874 et 1876. De 1874 à 1934, la maison sert de résidence au gardien du parc, notamment à William McGibbon et à John Henderson. Entre 1940 et 1980, diverses activités sociales et culturelles s’y déroulent.

    La maison Smith est érigée sur un plateau au sommet du mont Royal dans le secteur de la Clairière bordé de collines boisées. Durant un siècle, elle est entourée de dépendances agricoles, dont une étable, une grange, une remise et un caveau à légumes, tous détruits au tournant des années 1960 lors du tracé de la voie Camillien-Houde et de l’aménagement du stationnement. La maison Smith demeure ainsi le seul témoin attestant la fonction agricole de la montagne avant sa conversion en parc urbain. Située à la périphérie d’espaces dégagés de la Clairière, la demeure est visible à distance à partir des chemins d’approche et des collines environnantes. L’effet de continu obtenu par les alignements d’arbres le long du chemin Smith et de l’allée d’accès met en valeur son caractère résidentiel et architectural ancien, unique au cœur du parc du Mont-Royal.

    Le bâtiment a subi peu de modifications sur le plan de son architecture d’inspiration néoclassique, style dont il est représentatif notamment par ses murs en pierre à moellons extraite de la montagne, son gabarit, son toit pavillonnaire à quatre versants et ses cheminées intégrées, ainsi que par la composition sobre et symétrique de ses façades. Malgré les travaux de réaménagement, les intérieurs ont conservé leur organisation spatiale d’origine ainsi que quelques composantes de leur décor, dont l’escalier, les hautes plinthes, les boiseries encadrant les ouvertures, les moulures au plafond et les foyers.

    Depuis 1989, la maison accueille les bureaux de l’organisme Les amis de la montagne et comprend une salle d’exposition permanente sur l’histoire et les patrimoines du mont Royal, une boutique nature, un café-restaurant et des salles de réunion. En 2014, la valeur patrimoniale de la maison Hosea-Ballou-Smith a été reconnue à la suite du dépôt d’un énoncé de l’intérêt patrimonial qui repose sur les valeurs historique, paysagère, architecturale ainsi que sociale du lieu.

    Protections patrimoniales du bâtiment

    Secteur protégé

    • Site patrimonial du Mont-Royal (cité)
      Avant 19 oct. 2012 : site du patrimoine du Mont-Royal
      Date du règlement : 1987-12-15
    • Site patrimonial du Mont-Royal (déclaré)
      Avant 19 oct. 2012 : arrondissement historique et naturel du Mont-Royal
      Date du règlement : 2005-03-09

    Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle

    • Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Parc du Mont-Royal (juridiction municipale)

    Statut patrimonial du bâtiment

    Propriété municipale d’intérêt patrimonial

    Documentations

    Références bibliographiques

    BLOUIN & ASSOCIÉS et LÉONIDOFF & ASSOCIÉS. Les bâtiments municipaux à caractère patrimonial, Fiche d’inventaire architectural no 216. Montréal, Ville de Montréal, 1992.
    BUMBARU, Dinu et Sylvie GUILBAULT. « La Maison Smith : la sentinelle du Mont-Royal », Continuité, no 121, 2009, p. 51-53. http://id.erudit.org/iderudit/15668ac
    COMMUNAUTÉ URBAINE DE MONTRÉAL. Répertoire d’architecture traditionnelle sur le territoire de la communauté urbaine de Montréal. Architecture rurale. Montréal, Service de la planification du territoire, 1986, p. 216-221.
    GLADU, Paul. « Une maison historique devient le Centre d’Art du Mont Royal », Le Petit Journal, 27 janvier 1963, p. A-50.
    Grand répertoire du patrimoine bâti de Montréal : http://patrimoine.ville.montreal.qc.ca/inventaire/index.php
    PINARD, Guy. Montréal, son histoire, son architecture. Vol. 6. Montréal, Éditions du Méridien, 1987-1995, p. 146-147.
    VILLE DE MONTRÉAL. Dossiers administratifs.

    Adresse principale

    1260, chemin Remembrance

    Arrondissement ou ville

    • Ville-Marie

    Ensemble de bâtiments

    Sommet

    • Entre-monts

    Unité topographique

    • L'entre-monts
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