Ancien poste d’incendie no. 28

Bâtiment municipal

    Nom d’origine du bâtiment

    Poste d’incendie no. 28

    Autres appellations

    Poste d’incendie no. 28

    Caractères physiques généraux

    Le bâtiment est
    • Isolé
    Nombre d’étages
    2

    La façade principale se compose de

    • Brique de revêtement ou brique structurale
    • Pierre de taille

    La façade latérale gauche se compose de

    • Brique de revêtement ou brique structurale
    • Pierre de taille

    La façade latérale droite se compose de

    • Brique de revêtement ou brique structurale
    • Pierre de taille

    Profil ou Forme du toit

    • Plat

    Revêtement du toit

    • Multicouches ou à membrane
    Son plan est
    • Rectangulaire

    Construction

    Année

    1909-1910

    Propriétaire constructeur

    Ville de Montréal

    Fonctions générales actuelles

    • Habitation

    Fonctions générales d’origine

    • Édifice public (c'est-à-dire municipal ou gouvernemental)

    Fonctions spécifiques

    • Maison unifamiliale

    Travaux entrepris après la construction

    Date : 1940
    Concepteur : inconnu
    Nature des travaux : réparations diverses : rejointoiement des murs extérieurs en brique et pierre.

    Date : 1983-1984
    Concepteur : inconnu
    Nature des travaux : recyclage du bâtiment : transformation du poste d’incendie en deux condominiums

    Date : vers 2005
    Concepteur : Grenier + Richards, architectes
    Nature des travaux : transformation des deux condominiums en une seule maison unifamiliale

    Autres propriétaires ou locataires marquants

    Ville de Montréal de 1909 à 1983,
    Deux copropriétés de 1984 à 2005,
    Maison unifamiliale depuis 2005.

    Période de développement

    Le bâtiment dans l'histoire du Site patrimonial du Mont-Royal

    Le poste d’incendie no 28 est construit en 1909-1910. Il fait partie des 22 casernes de pompiers érigées par la Ville de Montréal durant la période 1900-1920 afin de répondre à la forte augmentation de la construction immobilière et à la densification des quartiers dues à l’essor important du développement économique de la métropole. On dote alors chacun des quartiers d’un poste d’incendie en raison du champ d’action limité des pompiers qui se déplacent en voitures hippomobiles. Alors que certaines casernes comptent plusieurs voitures et équipes de sapeurs-pompiers, le poste no 28 de l’avenue Cedar ne compte qu’une équipe réduite, d’où l’étroitesse du bâtiment qui ne dispose que d’une grande porte de garage. Dans le quartier du Mille carré où se situe la caserne, les risques de propagation du feu sont relativement limités vu le caractère isolé des bâtiments souvent construits avec des matériaux incombustibles, comparativement aux quartiers ouvriers plus denses qui comptent majoritairement des bâtisses en bois.

    Le poste d’incendie no 28 possède une architecture d’inspiration Beaux-Arts. La façade étroite est revêtue de pierre de taille et de brique. Une grande porte de garage cintrée côtoie une entrée piétonne au rez-de-chaussée tandis qu’à l’étage, une vaste ouverture rectangulaire comporte trois baies surmontées d’impostes. Le bâtiment à toit plat possède un couronnement élaboré comprenant un parapet semi-circulaire sur lequel est apposé un médaillon en cuivre qui représente les armoiries de la Ville de Montréal et sa devise Concordia Salus (Le salut par la concorde). Le couronnement est également orné de jeux de briques en saillie ainsi que d’une clé de voûte, d’une urne et d’une corniche moulurée en cuivre. La composition des deux façades latérales est en continuité avec celle de la façade principale.

    Le poste d’incendie no 28 ferme en 1979 en raison d’une restructuration des services de prévention des incendies. Après quelques années d’abandon, l’immeuble est vendu en 1983 et transformé en deux condominiums. Vers 2005, l’un des deux copropriétaires réunit les deux logements et transforme le bâtiment en une maison unifamiliale. L’intérieur du bâtiment connaît des transformations majeures tout en conservant certains éléments rappelant la vocation d’origine, dont le poteau qui permettait aux pompiers de glisser rapidement de l’étage au garage. À l’extérieur toutefois, l’architecture d’origine a été préservée avec soin. Le bâtiment est implanté en bordure de la voie publique. Le parc Thérèse-Casgrain, qui lui est adjacent, possède un caractère sauvage qui concourt à renforcer la présence de la montagne dans la ville et constitue un point d’accès au parc du Mont-Royal par ses sentiers aménagés.

    Protections patrimoniales du bâtiment

    Secteur protégé

    • Site patrimonial du Mont-Royal (cité)
      Avant 19 oct. 2012 : site du patrimoine du Mont-Royal
      Date du règlement : 1987-12-15
    • Site patrimonial du Mont-Royal (déclaré)
      Avant 19 oct. 2012 : arrondissement historique et naturel du Mont-Royal
      Date du règlement : 2005-03-09

    Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle

    • Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Mille carré doré (juridiction municipale)

    Statut patrimonial du bâtiment

    L’immeuble est situé dans l’aire de protection de la Maison Charles-G.-Greenshields depuis 1975-07-07 ainsi que de la Maison Ernest-Cormier depuis 1975-05-05.

    Documentations

    Références bibliographiques

    CUM. Répertoire d’architecture traditionnelle sur le territoire de la Communauté urbaine de Montréal. Les édifices publics. 1981, p. 222-223.

    VÉZINA, Valérie. « Une ancienne caserne aux teintes aquatiques », LaPresse.ca, 9 juin 2012, récupéré le 10 août 2015 de :

    Adresse principale

    1500, avenue Cedar

    Arrondissement ou ville

    • Ville-Marie

    Sommet

    • Colline Mont-Royal

    Unité topographique

    • Le flanc sud, quartier centre-ville
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