Informations générales
Nom d’origine du bâtiment
Autres appellations
Manoir I
Caractères physiques généraux
- Isolé
La façade principale se compose de
- Enduit et crépi
La façade latérale gauche se compose de
- Enduit et crépi
La façade latérale droite se compose de
- Enduit et crépi
Revêtement du toit
- Bardeaux d'asphalte
- Multicouches ou à membrane
Profil ou Forme du toit
- Autre
- Plat
- Rectangulaire
Construction
Année
Propriétaire constructeur
Fonctions générales actuelles
- Habitation
- Religion
Fonctions générales d’origine
- Habitation
Fonctions spécifiques
- Maison unifamiliale
Travaux entrepris après la construction
Réaménagement du bâtiment
1993
Concepteur : Agerco inc., architectes
Autres propriétaires ou locataires marquants
Frank Henry Pitcher, ingénieur, puis, à son décès, son frère Paul Brook Pitcher, avocat, de 1910 au 28 juin 1939
Corporation de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, depuis le 2 juin 1939
Historique
Période de développement
Le bâtiment dans l'histoire du Site patrimonial du Mont-Royal
En 1876, la création du parc du Mont-Royal intensifie, auprès de la bourgeoisie montréalaise, l’attrait de la montagne et de ses abords. Si le flanc sud se densifie rapidement, le flanc nord conserve une connotation rurale, malgré l’accessibilité de plus en plus facile, notamment grâce à la présence du tramway.
Le caractère champêtre du secteur explique l’érection, par la bourgeoisie en quête de quiétude et d’air pur, de villas destinées à la détente, à la villégiature. La maison Mary Jane Mackin, érigée en 1905-1906, avec sa grande galerie en façade et son imposant jardin où poussent de nombreux arbres matures, en est un rare exemple. Malgré la présence, à l’arrière, d’un stationnement et la proximité de l’Oratoire Saint-Joseph, il est encore possible d’imaginer son environnement d’origine.
Le 6 juin 1938, l’Oratoire acquiert la propriété, en même temps que le pavillon des Petits Chanteurs du Mont-Royal (alors nommée villa Terra Nova). Dans un premier temps, la maison sert à la fois de lieu d’enseignement du piano et jusqu’en 1990, de salles de classe et de dortoir pour les Petits Chanteurs du Mont-Royal.
Aujourd’hui, la résidence Marcel-Taillefer, qui porte le nom d’un père de la congrégation de Sainte-Croix qui a œuvré à l’Oratoire en tant que directeur de la pastorale, loge les religieux de la congrégation de Sainte-Croix qui se consacrent aux activités du sanctuaire.
Protections patrimoniales du bâtiment
Secteur protégé
- Site patrimonial du Mont-Royal (cité)
Avant 19 oct. 2012 : site du patrimoine du Mont-Royal
Date du règlement : 1987-12-15 - Site patrimonial du Mont-Royal (déclaré)
Avant 19 oct. 2012 : arrondissement historique et naturel du Mont-Royal
Date du règlement : 2005-03-09
Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle
- Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Oratoire Saint-Joseph (juridiction municipale)
Documentations
Références bibliographiques
COLLABORATION. Répertoire d’architecture traditionnelle sur le territoire de la Communauté urbaine de Montréal. Architecture résidentielle. Montréal, Service de la planification du territoire, Communauté urbaine de Montréal, 1981, p. 516-517.
POITRAS, Claire. L’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal, une montagne dans la ville. Une identité façonnée par les interactions entre les activités humaines et un milieu naturel. Montréal, juillet 2011.
ROBILLARD, Denise. Les merveilles de l’Oratoire. L’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, 1904-2004. Montréal, Fides, 2005, 484 pages.
TANGUAY, Caroline. Analyse des valeurs patrimoniales du site et des bâtiments de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal. Montréal, mai 2001, 107 pages.
Sites conseillés
Localisation
Adresse principale
Arrondissement/ville
- Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce
Ensemble de bâtiments
Unité topographique
- Le flanc nord-ouest, quartiers Côté-des-Neige, Westmount