Informations générales
Description et éléments caractéristiques
Cet arbre pas très grand porte des feuilles simples, doublement dentées et légèrement duveteuses en dessous.
Il se reconnaît principalement par son écorce gris brunâtre qui se fissure en fines lisières longitudinales se détachant aux extrémités.
Ses jeunes rameaux sont pubescents.
Son fruit forme des cônes semblables à ceux du houblon.
Énoncé d'intérêt
L’ostryer de Virginie est l’arbre dont le bois est le plus dur au Canada, d’où son appellation de « bois de fer ». Il peut vivre environ 100 ans et atteindre une hauteur ne dépassant pas les 10 ou 15 m.
L’ostryer de Virginie est un atout intéressant pour la naturalisation de sites perturbés parce que les jeunes semis ont la capacité de pousser rapidement dès qu’une éclaircie apparaît dans le couvert végétal. Ses racines forment un dense réseau en surface et sa racine profonde, appelée pivot, préserve le sol contre l’érosion.
Cependant, après quelques années, sa croissance ralentit énormément et il se développe surtout en hauteur, prenant peu de volume. Comme son tronc reste mince et que sa croissance est lente, l’arbre est inintéressant pour les compagnies forestières qui le considèrent plutôt comme un « indésirable » et cherchent à le détruire sur leur territoire.
Du point de vue de l’environnement, cet arbre est considéré comme représentatif du climax du peuplement dont il fait partie. Il s’épanouit sous le couvert des autres arbres plus massifs comme l’érable à sucre, le frêne d’Amérique ou le chêne rouge avec lesquels il atteint un certain équilibre.
- Commune
- Forestier
- Bon
Fonctions et usages
- Aménagements ornementaux
- Naturalisation
- Nourriture pour la faune
- Restauration de site dégradé ou perturbé
- Autre
Documentations
Site internet
Références bibliographiques
FRÈRE MARIE-VICTORIN. Flore Laurentienne. M. à .j. et ann. par Luc BROUILLET, Stuart. G. HAY et Isabelle GOULET en collaboration avec Marcel BLONDEAU, Jacques CAYOUETTE et Jacques LABRECQUE, Chenelière Éducation, Montréal, Gaëtan Morin, 3e éd., 2002, p. 152.
MARINEAU, Kim et Marie-Ève DION. Inventaire de la végétation terrestre du mont Royal 2006-2007. Rapport d’inventaire réalisé pour le Bureau du Mont-Royal. Montréal, Ville de Montréal, 2008, p. 18, 20, 27, 36, 37, 40 et 42.
MINISTÈRE DE L'ÉNERGIE ET DES RESSOURCES NATURELLES. Petite flore forestière du Québec. Québec, Les Publications du Québec, 2e éd. rev. et augm. 1990, p. 49.
MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT DU QUÉBEC. État de situation sur les bois de l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal. Montréal, 2003, p 5 et 6. [En ligne]. Consulté le 04-05-2012.
PATRI-ARCH. Connaissance du mont Royal : le bâti. Rapport final. Montréal, Division du patrimoine et de la toponymie du Service du développement économique et du développement urbain de la Ville de Montréal, 2003. p. 24-25. [En ligne]. Consulté le 01-05-2012.
PIXABAY. Un site sur les images et les symboles. [En ligne]. Consulté le 08-06-2012.
UNITED STATES DEPARTMENT OF AGRICULTURE, (USDA), NATURAL RESOURCES CONSERVATION SERVICE. [En ligne]. Consulté le 01-05-2012.
UNITED STATES DEPARTMENT OF AGRICULTURE, FOREST SERVICE & AGRICULTURE. Handbook 654. [En ligne]. Consulté le 01-05-2012.
Sites d'observation
- Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce
Montréal
Canada
- Colline Outremont
- Le flanc nord, quartiers Outremont et Côte-des-Neiges
- Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce
Montréal
Canada
- Colline Outremont
- Le flanc nord, quartiers Outremont et Côte-des-Neiges
- Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce
Montréal
Canada
- Colline Westmount
- Le flanc sud-ouest, quartier Westmount
- Outremont
Montréal
Canada
- Colline Outremont
- Le flanc nord, quartiers Outremont et Côte-des-Neiges
- Ville-Marie
Montréal
Canada
- Colline Mont-Royal
- Le flanc sud, quartier centre-ville
Toposéquence
