Informations générales
Monolithe en marbre blanc calcique, l’œuvre présente des stries horizontales rapprochées sur deux de ses parois. Un troisième côté est traversé de cavités et de reliefs horizontaux plus espacés, alors que le quatrième et dernier côté présente une surface concave.
L’œuvre abstraite en forme de prisme rectangulaire est posée sur une dalle en béton armé.
Interprétation
Cette œuvre est conçue de telle façon qu’elle imite le mouvement. Cette impression provient du passage de la lumière sur les saillies et les arrondis ainsi que des zones d’ombre qui résultent. Parfois nettes, parfois plus floues, ces ombres ajoutent à la texture du marbre et contribuent au dynamisme des surfaces.
Avec ses surfaces rugueuses, la sculpture se démarque de la production habituelle de l’artiste dont les œuvres offrent généralement un fini plus lisse, voire carrément poli dans le cas des petits formats. Cette particularité s’explique par le fait que l’œuvre montréalaise est restée inachevée, Signori ayant manqué de temps pour la terminer. Cela permet en revanche de saisir les différentes étapes dans le travail du sculpteur.
Documentations
Références bibliographiques
LES AMIS DE LA MONTAGNE. Dossiers.
LES AMIS DE LA MONTAGNE. Site Internet. [En ligne]. www.lemontroyal.qc.ca. Consulté le 18 février 2010.
FISETTE, Serge. Symposiums de sculpture au Québec, 1964-1997. Montréal, Centre de diffusion 3D, 1997, 97 pages.
MÉNARD, Stéphanie. « L’art sur le mont Royal; Adaptation du parcours sur les arts », dossier documentaire par le Centre de la montagne inc. Septembre 2000, 12 pages.
« Non titrée (SISM-64) », dans L’art public à Montréal : La collection municipale. [En ligne]. http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=678,1154690&_dad=portal…;.... Consulté le 17 février 2010.
VIAU, Guy. « Un symposium sur le Mont-Royal », Vie des arts, hiver 1965, no 37, p. 26-31.
VILLE DE MONTRÉAL. Dossiers Art public.
VILLE DE MONTRÉAL. Site Internet du Bureau d’art public.
Historique
Période de développement
Année d'installation
Période de réalisation
Cette œuvre en marbre blanc de Carlo Sergio Signori a été créée dans le cadre du Symposium international de sculpture de Montréal, premier événement du genre à se tenir en Amérique du Nord.
Du 22 juin au 17 août 1964, douze sculpteurs de neuf pays avaient été invités à exécuter une œuvre monumentale dans l’un des plus vastes espaces verts de Montréal : le parc public du Mont-Royal.
Organisé par le sculpteur Robert Roussil, et la Société des symposiums canadiens, l’événement a été rendu possible grâce à la participation du gouvernement du Québec, de la Ville de Montréal et de partenaires privés. Divers objectifs avaient été fixés au nombre desquels se trouvait le désir de promouvoir la modernité en sculpture et d’acquérir des œuvres contemporaines.
Douze œuvres ont été érigées à cette occasion. Parmi celles-ci, onze sont toujours en place, celle de Robert Roussil ayant été démantelée, vers le milieu des années 1980.
En contribuant à la visibilité du Québec sur la scène artistique internationale, le Symposium a marqué un tournant dans l’histoire des arts visuels québécois et favorisé la participation d’artistes canadiens à des symposiums étrangers. Il a également ouvert la voie à de nombreuses autres manifestations du même genre au Québec et à l’émergence d’un art public sculpté abstrait.
Carlo Sergio Signori, le doyen des artistes invités, représentait l’Italie.
Auteur
Type
- Œuvre d'art
Arrondissement/ville
- Ville-Marie
Sommet
- Colline Mont-Royal
Unité topographique
- L'entre-monts