Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal

Bâtiment institutionnel

    Nom d’origine du bâtiment

    Crypte-église, Basilique , Chapelle des ex-voto , Grand Secrétariat

    Autres appellations

    Crypte-église, Basilique , Chapelle des ex-voto , Grand Secrétariat

    Caractères physiques généraux

    Le bâtiment est
    • Contigu
    Nombre d’étages
    8
    L’Oratoire compte huit niveaux, soit la crypte, la salle et la terrasse des pas perdus, le musée de Frère André, le musée de l’Oratoire, la basilique, le jubé de l’orgue, l’entre-dôme et le lanterneau.

    La façade principale se compose de

    • Pierre de revêtement

    La façade latérale gauche se compose de

    • Pierre de revêtement

    La façade latérale droite se compose de

    • Pierre de revêtement

    Revêtement du toit

    • Cuivre

    Profil ou Forme du toit

    • À deux versants droits
    • Coupole (dôme)
    Son plan est
    • Irrégulier

    Construction

    Année

    1915-1949 (Crypte : 1915-1917- Basilique : 1922-1934/1937-1942 - Chapelle votive : 1946-1949 - Grand secrétariat : 1947)

    Autres concepteurs

    Crypte : Viau et Venne, agence d’architectes
    Basilique : Viau et Venne, agence d’architectes - Dom Paul Bellot, architecte - Tourville et Parent, agence d’architectes
    Chapelle votive : Lucien Parent, architecte - Gilbert Moreau, architecte
    Grand secrétariat : Lucien Parent, architecte

    Propriétaire constructeur

    Corporation de l’Oratoire Saint-Joseph

    Fonctions générales actuelles

    • Religion

    Fonctions générales d’origine

    • Religion

    Fonctions spécifiques

    • Église / lieu de culte
    • Musée

    Travaux entrepris après la construction

    Modification à la volumétrie verticale du bâtiment
    1976

    Construction de deux portiques à l’ouest de la basilique.

    Période de développement

    Le bâtiment dans l'histoire du Site patrimonial du Mont-Royal

    Construit en plusieurs étapes, l’ensemble formé de la crypte, de la basilique et de la chapelle votive est l’œuvre de plusieurs architectes et témoigne de l’évolution des styles architecturaux et des technologies entre 1915 et 1949.

    La crypte et une partie de la basilique sont l’œuvre de la firme d’architectes Viau et Venne, qui s’est inspirée, entre autres, de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre en ce qui a trait à l’exploitation du dénivelé et à l’utilisation de terrasses pour asseoir l’imposant ensemble.

    En 1937, après un arrêt d’environ trois ans du chantier et le décès de l’architecte Alphonse Venne, la Corporation invite l’architecte français Dom Paul Bellot à prendre le contrôle du projet de la basilique, en collaboration avec le bureau d’architectes Tourville et Parent. Des modifications seront apportées au projet initial, sans démolir ce qui était construit. Une colonnade est donc supprimée et le dôme redessiné. La question de l’esthétique fait également l’objet de discussions, le domaine des arts étant dans une période de mutation où de plus en plus d’artistes remettent en cause le classicisme en prônant un renouveau, notamment dans les arts religieux. Ce questionnement ajouté à la crise économique encore récente entraîne une hausse des coûts et une demande aux autorités de l’Oratoire de restreindre les dépenses.

    L’extérieur de la basilique terminé, Lucien Parent dessine les plans pour la chapelle votive, un lieu où l’on expose les témoignages des faveurs obtenues par l’intercession de saint Joseph et du frère André. L’érection de cette chapelle permet l’aménagement de la salle des pas perdus et du musée du frère André. De plus, à l’est, on y annexe le grand secrétariat, un espace nécessaire pour traiter l’importante correspondance de l’œuvre.

    Si la construction de l’ensemble a modifié de manière importante le paysage du mont Royal, ses architectes ont su tirer profit des qualités du site. Le bâtiment imposant couronne la montagne et attire tous les regards. La croix qui coiffe le dôme culmine à 260 mètres au-dessus du niveau de la mer, faisant de l’Oratoire un point de repère dans la trame urbaine du nord de Montréal. Finalement, les concepteurs ont, dans leur aménagement, créé des espaces afin que les visiteurs puissent jouir d’une vue panoramique sur l’étendue nord de la ville et sur les Laurentides.

    Protections patrimoniales du bâtiment

    Secteur protégé

    • Site patrimonial du Mont-Royal (cité)
      Avant 19 oct. 2012 : site du patrimoine du Mont-Royal
      Date du règlement : 1987-12-15
    • Site patrimonial du Mont-Royal (déclaré)
      Avant 19 oct. 2012 : arrondissement historique et naturel du Mont-Royal
      Date du règlement : 2005-03-09

    Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle

    • Secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Oratoire Saint-Joseph (juridiction municipale)

    Documentations

    Références bibliographiques

    ROBILLARD, Denise. Les merveilles de l’Oratoire. L’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, 1904-2004. Montréal, Fides, 2005, 484 pages.

    TANGUAY, Caroline. Analyse des valeurs patrimoniales du site et des bâtiments de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal. Montréal, mai 2001, 107 pages.

    Adresse principale

    3800, chemin Queen-Mary

    Arrondissement/ville

    • Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce

    Ensemble de bâtiments

    Unité topographique

    • Le flanc nord-ouest, quartiers Côté-des-Neige, Westmount
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